L’Amérique puritaine dans toute sa splendeur…
Récemment, l’une de mes pages Facebook a été supprimée pour violation des guidelines. Mon tord ? avoir publié un article dans lequel apparait une poitrine sur un tableau. Croyez bien que je regrette d’avoir choqué la planète entière. Au fin fond des États-Unis, il y a peut-être encore un mec qui a dû mal à s’en remettre.
Racisme oui ! nudité non !
Le plus drôle dans cette histoire, même si je vous avoue que j’ai eu bien les boules de perdre des fans, c’est que si Facebook a la main lourde sur le nu, ce n’est pas le cas pour le racisme. Certes, il y a quelquefois de la modération mais ça reste très rare. D’après des chiffres publiés sur Lefigaro, seulement 34% des commentaires racistes sur Facebook sont supprimés. Je ne vous parle même pas des autres réseaux sociaux où la modération est quasi-nulle. Inutile de préciser aussi que nous parlons de contenus signalés. Chez Facebook, on va rarement à la pêche aux commentaires nauséabonds. On attend un signalement…
Pour Sacha Reingewirtz, le président de l’UEJF il s’agit d’un sujet gravissime : « La plupart des signalements ne font l’objet d’aucun traitement. Il existe ainsi une quasi-impunité pour ceux qui attisent la haine sur l’Internet ».
Des moyens techniques existent
Où c’est vraiment scandaleux, c’est qu’il y a des moyens techniques pour lutter contre le racisme sur les réseaux sociaux. En publiant la photo d’un sein, vous pouvez être persuadé que Facebook supprimera votre publication le plus vite possible. Comment ? je suppose qu’un algorithme s’en charge et qu’après une vérification humaine, la photo est supprimée. On peut donc se dire que Facebook a les moyens pour lutter plus efficacement contre le racisme. Pour ça, il faut juste avoir la volonté de le faire…