Un régiment de parachutistes s’entraîne durement pendant deux mois, pour relever les copains au Mali.
Quand arrive le dernier jour , l’adjudant-instructeur leur dit :
– Paras, vous venez d’en chier pendant ces deux mois. Mais tout cela était de la rigolade à côté de ce qui vous attend cette nuit.
Il déplie une carte d’état-major et poursuit :
– Par une nuit sans lune, vous allez sauter au-dessus de ce terrain militaire. A vous de vous débrouiller pour vous poser dans cette clairière, au milieu du site, où un hélicoptère viendra vous récupérer. Attention, tout le reste est miné. Paras, je vous souhaite bonne chance.
La nuit venue, les paras sautent, la peur au ventre. Et, bien entendu, pour que je puisse vous raconter cette histoire, il y en a un qui tombe pile poil sur une mine. De plus, il a la bonne idée de tomber assis sur la mine. Il se réveille sur un lit d’hôpital. Au pied du lit se trouvent un chirurgien et une infirmière. Le premier demande :
– Para, tu es réveillé ?
– Ah, j’ai mal, j’ai mal !
– Infirmière, allez chercher un anti-douleur !
– Ecoute-moi bien , para. Après douze heures d’opération, j’ai réussi à reconstituer à peu près tout ton bazar. Mais je n’ai pu sauver qu’une seule de tes couilles. La deuxième était vraiment trop partie…en couille.
Le para devient tout blanc, commence à s’agiter fébrilement et demande :
– Docteur, docteur, dites-moi, laquelle avez-vous pu sauver ?
– Mais je ne comprends pas, para. La droite ou la gauche, peu importe puisque tu es toujours un homme !
– Il faut que je vous explique, docteur. Depuis ma naissance, j’ai une tare congénitale. J’ai une couille toute dure qui me permet d’avoir des rapports sexuels et une toute molle qui ne sert à rien. Alors, laquelle a été sauvée ?
A ce moment-là, l’infirmière revient avec l’anti-douleur qu’elle agite ostensiblement. Puis, elle lit l’étiquette à haute voix :
– PARACETAMOL !
Et le type meurt.