Un lundi d’horreur, un décor macabre qui nous donne envie de mourir. Cinq cygnes ont été retrouvés décapités à Andernos, en Gironde.
Et voici que le mercredi, la même scène se reproduit. Huit autres oiseaux égorgés ont été découverts à Claouey. Tant de sauvagerie et de cruauté qui ont déclenché la colère de la population. Une immense vague d’indignation…
Un acte barbare à Andernos : les cinq cygnes ont été décapités, leurs cadavres gisant près du cercle nautique. Selon le rapport du journal local Sud-Ouest, huit autres cygnes décapités ont été retrouvés à Claouey, de l’autre côté de la baie.
Cette nouvelle a plongé les internautes dans une vive émotion.
L’ASPAS (Association de protection des animaux sauvages) et la LPO (Ligue de protection des oiseaux) ont été saisies pour élucider ce massacre.
Mais pourquoi tant de cruauté ?
Interpellée par le journal Sud-Ouest, Josiane Giraudel, responsable de l’association de protection de la nature Écocitoyens du Bassin, n’a pas révélé l’identité des agresseurs.
Mais par ailleurs, elle a simplement soulevé que la chasse au gibier d’eau est de nouveau autorisé, samedi dernier, et déclare que «les cygnes perturbent fortement les chasseurs en se posant sur les plans d’eau de chasse voire même en se posant sur les tonnes (cabanes de chasse)« . Mais pour l’instant, les auteurs de ce crime odieux restent encore inconnus.
Les individus activement recherchés risquent une peine sévère.
Une enquête est en cours pour situer les responsabilités. Un acte ignoble ! Égorger gratuitement des oiseaux est sanctionné par la loi d’une amende pouvant aller jusqu’à 15 000 euros.
Les associations veulent que justice se fasse, d’après Josiane Giraudel : « Que ceux qui ont commis ce délit, quels qu’ils soient, sachent que nous n’hésiterons pas à aller devant les tribunaux, car ces oiseaux sont protégés », a noté la jeune femme sur sa page Facebook.