Après des années d’inactivité, nos politiques se soucient enfin du monopole de notre ami Google. Malheureusement, Il est peut-être déjà trop tard sachant qu’aujourd’hui, Google a des armes pour fixer ses propres conditions.
Google, c’est magique. Vous entendez souvent cette phrase à la radio ou à la TV et à vrai dire, c’est difficile de dire le contraire. Si les produits de Google sont aussi présents dans nos vies, c’est que la société fait beaucoup mieux que les autres.
Des pratiques douteuses
La face sombre de Google, c’est des pratiques qui visent à mettre en avant ses propres services. Ce n’est pas tout. En faisant ça, notre ami n’hésite pas à écraser les petites PME.
Avouez que c’est beaucoup moins cool de penser que cette entreprise met à quatre pattes des entrepreneurs et envoient frapper à la porte de pôle emploi des milliers de personnes.
Ce n’est pas de l’exagération. L’arrivée de Google Shopping par exemple ainsi que les mises à jour du moteur ont causé des gros dégâts chez les comparateurs de prix. Le grand gagnant dans cette histoire, ce n’est pas l’internaute mais Google qui se fait un max en touchant des commissions.
L’Union européenne contre un géant
D’après le Wall Street Journal, la commission Européenne va lancer dans les prochains jours ses accusations envers le géant de l’internet pour ses pratiques anticoncurrentielles. La société risque une très lourde amende (6 milliards d’euros à peu près).
La guerre est déclarée
Personnellement, je suis plus du genre à défendre les entreprises qui poussent les autres à se remettre en question et à évoluer. C’est sain et ça permet aux sociétés d’innover.
C’est ce que fait Google et c’est parfait sauf que je ne peux pas prendre la défense de cette entreprise qui est aussi connue pour faire de l’optimisation fiscale.
La formule de Google, c’est « Don’t be evil » et je suis ravie de constater que l’Europe est enfin prête à rappeler cette formule à ce géant du web.
Malheureusement, je pense qu’il est déjà trop tard. Cette entreprise est tellement présente dans nos vies qu’elle a le pouvoir de menacer et si elle y ait contrainte, elle n’hésite pas à le faire.
En Espagne, les sites de presse s’en souviennent très bien. Ils réclamaient une taxe et ont vu disparaitre le service Google News du jour au lendemain. Cette suppression de Google Actu a eu des conséquences sur le nombre de visiteurs et par conséquent, sur le chiffre d’affaires de ces sites.
Pas si cool que ça notre ami Google…
